Acheter en ligne des arbres fruitiers chez Calle-Plant ? Bons au goût et pour la santé !
Agrémenter votre jardin d’un pommier bien portant ou d’un arbuste à baies irrésistible ? Ou à la recherche de l’arbre fruitier adapté à votre projet professionnel ? Sur la boutique en ligne de la pépinière d’arbres fruitiers Calle-Plant, particuliers comme professionnels en espaces verts peuvent acheter en ligne des arbres fruitiers conformes à la description de leur espèce.
Des arbres fruitiers
de haute qualité,
depuis 5 générations
Tout ce qui reçoit de l’attention pousse. Mère Nature ne donne le meilleur d’elle-même que si nous apportons çà et là quelques ajustements avec notre main verte. La culture de fruits demande en effet une approche professionnelle. La qualité des arbres fruitiers dépend de divers facteurs, tels que l’exposition, l’humidité, le relief, le type de sol, le pH et la distance entre les plantes.
Grâce à notre approche passionnée et respectueuse de l’environnement, nous pouvons être fiers de notre culture chaque année. Nos clients peuvent ainsi acheter en ligne des arbres fruitiers conformes à la description de leur espèce comme ils le méritent. Outre des variétés RGF, des espèces traditionnelles et commerciales, nous nous efforçons de renouveler régulièrement notre assortiment. Encore et encore, en vue d’un résultat sublime.
La culture d’arbres fruitiers,
notre première spécialité
depuis 1895
Une vaste gamme d’espèces d’arbres fruitiers
Envie d’un pommier ou plutôt d’un figuier dans votre jardin ? Envie d’acheter en ligne des arbres fruitiers à basse-tige, à haute-tige ou à demi-tige ? Vous optez pour de grands arbres fruitiers ou des miniatures ? Vous trouverez le tout sur notre boutique en ligne conviviale.
Pommiers
Porte-greffes utilisés :
- M 9 : croissance faible, généralement utilisé en culture commerciale. Idéal pour formes palissées et plantation intensive en cordons. Il faut un tuteur à chaque arbre.
- M 26 : croissance modérément faible, utilisé pour basse-tige dans jardins particuliers. Croissance plus forte que le M 9, l’arbre nécessitant ainsi moins de soins (taille, arrosage, support). Système radiculaire plus solide.
- M 106 : croissance modérément forte, approprié pour demi-tiges de taille moyenne. Système radiculaire solide et stable.
- Franc : semis vigoureux, approprié pour les grands arbres demi-tiges et hautes-tiges. Fertilité tardive et longue durée de vie.
Astuces :
- Les pommes de conservation se cueillent de préférence début octobre.
- Les variétés de pommes ornementales peuvent servir de fécondateur à votre pommier, si la période de floraison tombe en même temps. Une haute-tige « Bellefleur » ou « Boskoop » dans la pelouse et un arbuste de pommes ornementales comme fécondateur dans le jardin privé sont esthétiques et utiles.
- Les variétés suivantes sont les meilleurs fécondatrices : « Alkmene », « Reinette de France », « Reine des Reinettes », « Transparente Blanche », « James Grieves », « Idared » et « Jonathan ».
- Mieux vaut tailler en hiver.
Lutte contre les maladies :
- La tavelure et le carpocapse de la pomme sont les plus grands fléaux du jardin d’amateur. La lutte contre le carpocapse de la pomme a lieu début juin. Par temps chaud, les mites font leur apparition et il est nécessaire pulvériser de l’insecticide. Mais il est encore mieux d’utiliser un produit bio. On combat la tavelure et l’oïdium avec des fongicides non toxiques. Le mot d’ordre est : commencer le traitement à temps (en mai pendant les périodes chaudes et humides).
- Les pucerons lanigères du pommier peuvent survenir sous forme de peluches blanches sur la face inférieure des branches et le long de la tige, généralement à la fin de l’été. Mais comment lutter au juste contre ce puceron lanigère du pommier ? En début d’infection, il est bon d’écraser les pucerons à la main et d’inspecter l’environnement immédiat (environ 10 m). Une pulvérisation en profondeur n’est recommandée qu’après la cueillette. Le puceron sera peut-être combattu avant cela par un parasite naturel.
Poiriers
Porte-greffes utilisés :
- Cognassier C : type faible, utilisé seulement en culture commerciale, sensible au gel.
- Cognassier A : croissance modérément faible, porte-greffe le plus courant pour basse-tige. Certaines variétés manquent d’affinité avec ce porte-greffe et ont besoin d’intermédiaire (p. ex. « Triomphe de Vienne », « Jefkes »…). L’intermédiaire couramment utilisé à cet effet est « Beurré Hardy ».
- Franc : forte croissance pour les demi-tiges et hautes-tiges.
Astuces:
- Les poires de conservation se cueillent de préférence début octobre.
- Le poirier apprécie un emplacement ensoleillé. Ce n’est qu’à ce moment-là que les poires sont vraiment juteuses et riches en arômes. Pour cette raison et comme il n’est pas sensible au chancre, il convient le mieux aux arbres palissés.
- Mieux vaut tailler en hiver.
Lutte contre les maladies :
- Combattre et traiter la rouille grillagée du poirier ? Le champignon a en hiver et au printemps comme plante hôte le genévrier (Juniperus ssp). Retirez ce dernier dans un rayon de 100 m autour des poiriers. En cas d’atteinte légère, aucune lutte n’est nécessaire. Il est utile de nettoyer les feuilles infectées.
- Les psylles du poirier vivent en colonies comme les pucerons et déforment les bouts des jeunes pousses, qui noircissent et deviennent gluantes. Les perce-oreilles sont un moyen bio idéal de lutte contre le psylle du poirier. Veillez à des abris et à des lieux pour passer l’hiver en accrochant aux arbres des pots de fleurs en pierre remplis de paille.
- La larve de l’anthonome du poirier creuse des galeries dans le bois vivace des poiriers jeunes comme plus âgés. Comment combattre l’anthonome du poirier ? Vérifiez déjà soigneusement les arbres nouvellement achetés. Par ailleurs, vous pouvez aussi gratter à la main l’écorce et tuer la larve aux endroits où des dégâts sont visibles.
Pruniers
Pour clarifier :
- Vraies prunes : nom collectif pour désigner toutes les prunes, y compris celles qui n’appartiennent pas aux autres catégories énumérées ci-dessous.
- « Reines-Claude » : prunes rondes et très sucrées.
- Altesses = Quetsches = poires à cuire : ovales, tardives et sèchent bien, généralement bleu violet. Le noyau se détache facilement.
- Mirabelles : très petits fruits ronds sucrés. Arbres à forte croissance qui deviennent très fertiles assez tardivement. De nouvelles sélections sont examinées.
Porte-greffes utilisés :
- Saint-Julien A : pour basses-tiges, arbres plus petits.
- Myrobolan : pour demi-tiges et hautes-tiges, plus vigoureux.
Astuces :
- Le nom collectif général « prune » regroupe souvent les Quetsches, les mirabelles, les Reines-Claude et les vraies prunes. Elles sont néanmoins différentes en termes de forme, de grandeur, de détachement du noyau, de goût et de fermeté de la chair, et servent donc à des applications culinaires différentes.
- L’amateur doit résolument avoir quelques pruniers fertiles dans son jardin. Plus il y a de variétés, meilleure sera la fécondation croisée.
- De toutes les cultures fruitières, les prunes sont les plus faciles à cultiver par l’amateur.
- Les Reines-Claude sont les moins fertiles et autostériles. La fécondation croisée est donc nécessaire. Parmi les bons fécondateurs pour la « Reine-Claude Dorée » figurent l’« Altesse Simple » et la « Mirabelle de Nancy ».
- La fécondation croisée pour les prunes se fait souvent en sens unique, tandis que l’autre direction ne donne pas lieu à la fructification. Par exemple : « Monsieur Hâtif » féconde bien la « Bleue de Belgique » et la « Reine Claude d’Althan », mais l’inverse ne fonctionne pas.
- Il est particulièrement nécessaire d’éclaircir les prunes. Laissez au maximum 1 prune tous les 10 cm de branche fruitière pour récolter de beaux fruits.
Lutte contre les maladies :
- La feuille de prunier s’enroule et a une maladie ? Vous pouvez combattre le puceron du prunier avec un insecticide systémique sélectif.
Cerisiers
Porte-greffes utilisés :
- F12/1 : une sélection de la cerise sauvage cultivée de façon végétative en raison de sa santé, de sa pousse droite et de son système radiculaire suffisant pour les hautes-tiges et de sa faible sensibilité à la gommose.
- Colt : approprié comme porte-greffe pour basses-tiges et demi-tiges. Le volume fait 2/3 de celui des arbres cultivés sur F12/1.
- GISELA 5® : actuellement, le meilleur porte-greffe pour les cultures intensives. Le volume ne fait que 1/3 de celui des arbres cultivés sur F12/1.
Astuces :
- Les cerisiers ne supportent pas un emplacement humide.
- La forme sauvage (Prunus avium) est vigoureuse et convient donc surtout pour la culture en haute-tige.
- D’importantes régions de production de vergers-prairies se trouvent en Angleterre (Kent), en Allemagne (Niederelbe), aux Pays-Bas et en Belgique (aux alentours de Saint-Trond). Depuis peu, la culture intensive se fait en Europe de l’Est sur basse-tige. On cherche depuis longtemps des porte-greffes appropriés pour réduire le volume des arbres, sans diminuer le calibre des fruits.
Lutte contre les maladies :
- Vous constatez de la gommose sur votre cerisier ou griottier vieux de 10 ans ? Dans ce cas, vous pouvez combattre la gommose en faisant une incision verticale d’environ 5 mm de profondeur sur toute la longueur du tronc.
Griottiers
Porte-greffes utilisés :
- F12/1 : une sélection de la cerise sauvage cultivée de façon végétative en raison de sa santé, de sa pousse droite et de son système radiculaire suffisant pour les hautes-tiges et de sa faible sensibilité à la gommose.
- Colt : approprié comme porte-greffe pour basses-tiges et demi-tiges. Le volume fait 2/3 de celui des arbres cultivés sur F12/1.
Lutte contre les maladies :
- Les griottiers peuvent être fortement abîmés par la moniliose. Comment combattre la moniliose ? Avant et après la floraison, la pulvérisation au cuivre est nécessaire. « Morina » et « Saphir » sont des variétés tolérantes.
Pêchers et nectariniers
Porte-greffes utilisés :
- Saint Julien A : le porte-greffe le plus utilisé, limite le volume de couronne.
- Franc : moins approprié, uniquement pour les terres pauvres sableuses sèches.
Astuces :
- Formes : pour la pêche et la nectarine, l’arbuste ou le fuseau est le plus indiqué. Les demi-tiges sont également beaucoup plantées dans le jardin d’amateur. Veillez à l’emplacement le plus ensoleillé et le plus en hauteur. Les hautes-tiges sont à déconseiller parce que les branches se fendent et se cassent trop vite.
- Grâce à la belle floraison rose précoce, ce fruit convient à la plantation en solitaire dans le jardin ornemental. En outre, les pêchers sont autofertiles, 1 seul arbre suffit donc.
- Comme les insectes sont rares pendant la floraison du fruit, une fécondation manuelle au pinceau est utile.
- Il n’est pas vraiment nécessaire de tailler votre pêcher. En septembre, vous pouvez enlever le bois mort. Le pêcher ne supporte pas une taille hivernale. La seule raison de le tailler est d’éviter que des branches se cassent.
- En années de surabondance, il est important d’éclaircir radicalement les fruits et d’étançonner les branches surchargées.
- L’amateur peut semer des pêchers Les variétés « Fertile de Septembre » et « Reine des Vergers » peuvent être multipliées par semis.
Lutte contre les maladies :
- Le plus grand fléau des pêchers est la cloque (taphrina) sur la feuille jeune. Comment lutter contre cette cloque du pêcher ? Après la chute des feuilles, il est préférable de nettoyer toutes les feuilles et de recouvrir le pied de l’arbre d’une couche de compost. Cela limite l’atteinte et dès que les températures augmentent, l’arbre pousse sainement.
Abricotiers
Astuces :
- Formes : les basses-tiges (isolées ou en éventail) comme les demi-tiges sont appropriées.
- Bien que les abricotiers demandent un emplacement encore plus chaud que les pêchers, ces arbres exotiques donnent aussi de beaux fruits lorsqu’une gelée tardive n’a pas détruit les fleurs. Les abricotiers exigent en outre un emplacement relativement sec.
- L’idéal est un arbre adossé à un grand mur au sud.
- Un abricotier suffit, l’abricotier étant autofertile.
- Et qu’en est-il de la taille de votre abricotier ? Tout comme les pêchers, les abricotiers ne supportent pas une forte taille, surtout en hiver.
Châtaigniers
Nous greffons la variété à gros fruits et très fertile « Marron doré de Lyon ». En raison de sa belle floraison, de ses fruits et de sa couronne sphérique d’environ 8 m, cette variété forme un bel arbre ornemental. Les fruits sont plus de plus grande taille que ceux des semis communs. Les châtaignes sont appelées « marrons » parce que les fruits ne sont pas cloisonnés et conviennent donc mieux à l’industrie.
Astuces :
- Les châtaignes sont souvent soufflées ou grillées. Les châtaignes cuites, puis réduites en purée avec du beurre et du sucre sont un véritable délice avec du gibier ou de la volaille. Retirez toutefois la petite peau brune qui donne sinon un goût amer.
- Les racines du châtaignier sont particulièrement sensibles au gel. Vous devez donc toujours planter le châtaignier à l’abri du gel.
Noyers
Astuces :
- On trouve souvent dans d’anciennes fermes un noyer à proximité de la maison pour éloigner les moustiques.
- La couverture végétale sous le noyer n’est pas toujours aussi réussie en raison de l’ombre et de la sécheresse, mais aussi à cause de la substance « juglone » ou « juglandine » sécrétée par les racines.
- Le noyer préfère une terre riche plutôt sèche. Ne plantez pas non plus votre noyer trop près de l’habitation. Il devient grand et large et pousse de préférence de façon équilibrée.
- Les racines des noyers sont très sensibles au gel. Il est préférable de planter le noyer en février-mars, à une température de l’air supérieure à 0 °C.
- Si une branche plus lourde doit être sciée, mieux vaut le faire en septembre pour éviter l’hémorragie.
- Il existe deux possibilités :
- noyer à partir de semences : tous les noyers adultes sont très fertiles, mais il y a une grande différence au niveau de la taille des fruits. Nous semons des beaux fruits pour augmenter nos chances d’obtenir des arbres portant des fruits de bon calibre. Comme ils arrivent tard à la fructification (environ après 10 ans), cette sélection en vaut vraiment la peine, même si elle ne donne pas 100 % de certitude.
- Noyer greffé : dans le sud-est de la France et en Hongrie, les noyers greffés sont cultivés à grande échelle (« Noix de Grenoble »), mais ces variétés sont moins adaptées à notre climat.
Lutte contre les maladies :
- La maladie bactérienne Pseudomonas juglandis donne des taches brunes sur la feuille et la coque. En cas d’infection grave, le fruit noircit même et devient visqueux. Les jeunes branches peuvent aussi être affectées. Les arbres deviennent sensibles en raison d’un excès de fertilisation ou d’un sol trop fertile.
- Par ailleurs, il y a l’anthracnose : une maladie causée par le champignon Gnomonia leptostyla. Cette maladie donne des taches brunes angulaires et enfoncées sur les feuilles et la coque. Les noix peuvent sécher et une chute précoce des feuilles est possible.
- Comment combattre l’anthracnose et le Pseudomonas ? Ces deux fléaux ont les mêmes mesures de précaution : ne pas fertiliser et ne pas enlever la feuille tombée.
Noisetiers
Astuces :
- Le noisetier est un excellent brise-vent de 4 à 7 mètres de haut dans nos jardins et dans nos campagnes. C’est en outre une bonne plante forestière (couverture végétale à côté et en dessous de l’arbre) pour tous les sols humides et même les endroits ombragés. Par ailleurs, il donne du bon bois de chauffage.
- Mieux vaut éviter de tailler des noisetiers si vous voulez plus de fruits.
- Quand le noisetier vieillit, on peut le rajeunir en sciant quelques-unes ou toutes les branches jusqu’au sol. La plante se remet très rapidement.
- La fécondation est une matière très complexe chez les noisetiers, qui trouve sa cause dans l’auto-intolérance. La fécondation croisée est donc assurément indiquée. Ce n’est toutefois pas toujours une réussite, car il y a parfois une intolérance mutuelle entre variétés. C’est pourquoi nous indiquons les variétés fécondatrices. Une combinaison de nos trois principales variétés « Webb’s Prize Cob », « Géante de Halle » et « Fertile de Nottingham » est une garantie de succès.
- Les principales régions de production de noisetiers se trouvent en Turquie, en Espagne et en Italie, et des plantations commerciales sont à l’essai dans nos régions.
- Nous produisons par marcottage plusieurs variétés de noisetiers à gros fruits et nous les exportons en grande quantité vers les pépiniéristes de nos pays voisins.
Lutte contre les maladies :
- Le balanin des noisettes est un charançon qui pond son œuf dans les jeunes fruits. La larve mange le fruit et tombe avec la noix au sol, pour se transformer en chrysalide dans le sol. Vous pouvez combattre le balanin des noisettes de la façon suivante :
- Les noix piquées tombent 10 jours avant les noix pleines. Nettoyez-les et retirez-les.
- Des poules au pied des noisetiers sont très efficaces.
- Contre le coléoptère, vous pouvez pulvériser au début de l’été un produit écologique.
Cognassiers
Astuces :
- Certaines sélections de la plante sauvage sont utilisées comme porte-greffe pour la plupart des variétés de poiriers en basse-tige, bien qu’elles soient plus sensibles au gel que les variétés de poiriers proprement dites.
- Les hautes-tiges sont mieux greffées sur « Crataegus » (aubépine). Sur « Sorbus » (sorbier), la compatibilité est mauvaise.
- On récolte les coings dès que les premiers fruits mûrs tombent (octobre) et on les conserve ensuite de préférence 14 jours à 3 semaines. Ils gagnent alors en arôme.
- Les variétés greffées à gros fruits sont souvent utilisées comme décoration, en raison de leurs fruits attrayants, gros, jaunes et parfumés. Par ailleurs, les coings sont aussi très appréciés pour leurs applications culinaires : gelée, sirop, confiture, tarte, liqueur et apéritif.
Lutte contre les maladies :
- Le cognassier est sensible au feu bactérien ; un contrôle régulier est donc indiqué. Les branches infectées découvertes tôt peuvent être élaguées (au moins 1 m plus profond que le site d’infection).
Néfliers
Astuces :
- Le néflier n’a pas besoin d’un emplacement Il est greffé sur l’aubépine comme demi-tige ou planté comme arbuste. Il ne faut tailler le néflier que pour prévenir une déformation de l’arbre.
- Le néflier convient assurément à la plantation dans un jardin ornemental et peut atteindre environ 5 m de hauteur et de largeur.
- Les nèfles sont extrêmement riches en vitamines.
- Cueillies en novembre (après les premières gelées) et conservées jusqu’à ce qu’elles blettissent, on les consomme (en les suçant par la queue) ou on les transforme. En raison de son goût assez particulier, le fruit est apprécié pour ses préparations de vin ou d’alcool.
Poiriers nashi
Astuces :
- Les arbres sont cultivés sur cognassier et sont proches du poirier. Ils sont très vigoureux, sains et érigés. En guise d’intermédiaire, nous utilisons le poirier « Beurré Hardy ».
- Il est préférable de tailler les poiriers nashi comme des poiriers et de les arquer.
- Les poiriers nashi sont autostériles, la fécondation croisée est donc indispensable.
Vignes
Astuces :
- La vigne est autofertile et suffisamment rustique, mais demande un emplacement chaud, un mur au sud ou une serre froide pour permettre au fruit de mûrir.
- Il est important de bien tailler votre vigne et de bien la suivre. Lorsque vous allez planter la vigne, vous rabattez la jeune plante à 25 cm. Chaque année, vous ajoutez entre 80 et 120 cm à la tige/aux tiges principale(s). Vous pouvez aussi élever une tige principale dans une deuxième direction. Contre un mur, vous laissez une branche porteuse de fruits tous les 25 cm et vous retirez les branches superflues. Sur un fil, vous pouvez respecter cette distance de part et d’autre de la tige principale et augmenter ainsi la production. Pendant l’été, vous coupez la branche porteuse de fruits à trois feuilles après la deuxième grappe. Vous pincez en outre plusieurs fois les pousses. Cela donne de gros fruits et grappes, suffisamment juteux et mûris au soleil. Chaque année en février, vous coupez à nouveau toutes les branches porteuses de fruits à 1 ou 2 yeux de la tige principale.
- La culture de la vigne en serre ne peut être alliée à la culture de légumes. À partir de septembre, vous devez créer un environnement sec. La culture en serre demande des soins supplémentaires. À partir d’environ 10 cm, vous devez pincer les jeunes pousses, sinon il y a un risque de pourriture, d’oïdium et d’éclatement des fruits. Il est en outre crucial de combattre l’oïdium.
- Arrosage : en mars, vous devez arroser abondamment, en combinaison avec l’épandage d’azote. À partir de ce moment-là, vous devez tenir le sol bien humide constamment. Un bon moyen pour ce faire est une couche de fumier en surface. Les variations d’humidité peuvent faire éclater les fruits.
- Éclaircissage des grappes : un excès de grappes par arbuste donne des grappes et des fruits plus petits, moins colorés et moins sucrés. En outre, l’arbre est plus sensible aux maladies et finit par s’épuiser. La norme pour des plantes saines est de 1 grappe par spore, généralement la première, ou environ 3 à 5 grappes au mètre.
- Égrenage des raisins : fait de couper des petites baies mal placées à l’intérieur de la grappe. Chaque baie doit avoir suffisamment de place pour grossir. Cela se fait de préférence au plus vite et au plus tard jusqu’à ce que les raisins aient la grandeur d’un pois. Les débutants égrènent souvent trop peu. Une grappe égrenée paraît un peu nue, mais il faut se rappeler que chaque raisin devient aussi grand que le plus petit œil de votre sécateur. Égrener trop peu est source de pourriture.
Actidinidias (kiwis)
Astuces :
- Le kiwi est une plante grimpante très envahissante, qui prospère dans les régions viticoles (chaudes et sèches).
- Cette groseille à maquereau chinoise est dioïque : cela signifie que les fleurs mâles et femelles se trouvent sur des plantes séparées. Comme les fleurs femelles de l’actinadia sont peu attractives pour les abeilles, la fécondation manuelle au pinceau est indiquée.
- En les attachant à un fil, vous pouvez définir une distance entre les plantes de 5 mètres.
- Il est préférable de tailler l’actinidia de la même manière que la vigne. Vous devez pincer les branches latérales à 5 feuilles et ensuite, enlever plusieurs fois les nouvelles pousses. En hiver, vous devez rabattre les branches qui ont porté à 2 yeux de la base.
- Dans nos régions, la récolte des kiwis se fait de la fin novembre à la Noël. Les fruits se conservent ensuite jusqu’en avril.
- Les kiwis dioïques ressemblent souvent à deux kiwis soudés, mais ils se conservent moins longtemps que les kiwis femelles. L’avantage est qu’ils mûrissent plus tôt et sont particulièrement adaptés à la consommation directe ou à la transformation grâce à leur goût délicieux.
Kiwaïs
Astuces :
- Les kiwaïs sont parfaitement rustiques ; seules des gelées printanières précoces peuvent abîmer les jeunes pousses et les fleurs.
- Il existe aussi bien des plantes femelles et mâles que des bisexuées aux fruits plus petits.
- En cas de plantation le long d’un fil, il est important de désenrouler les tiges principales qui formeront la structure de base du cordon. Le but est d’empêcher l’emmêlage à un stade ultérieur de la vie.
- Quand cueillir les kiwaïs ? En automne, mieux vaut laisser les kiwaïs gagner en goût sur l’arbuste. Cueillez-les mûrs pour la consommation directe ou achetez la production locale. Cela dépasse de loin l’importation en provenance de pays lointains.
Figuiers
Astuces :
- Les figuiers viennent bien autour de la Méditerranée. Du soleil, du soleil et encore du soleil. Voilà ce que veut la figue. Les arbres gèlent à -15 °C et périssent donc en Belgique si vous ne plantez pas le figuier à un endroit bien protégé. Les plantes plus anciennes gèlent par conséquent souvent jusqu’au ras du sol, mais elles ripostent le printemps suivant.
- En fonction de votre objectif, le figuier a besoin de soins différents :
- Si vous plantez l’arbre principalement pour ses belles feuilles, vous pouvez enrichir le sol au début du printemps de suffisamment de fumier organique pour obtenir de grandes feuilles fraîches d’un vert luxuriant jusqu’à la fin de l’automne. Ce n’est qu’après une belle fin d’été chaude que les fruits mûrissent en partie.
- Si vous plantez l’arbre principalement pour ses délicieux fruits, choisissez avec soin un emplacement approprié pour protéger le figuier du gel. L’idéal est un emplacement abrité et ensoleillé avec un espace racinaire limité ou sur une terre pauvre. Il est préférable de ne pas fertiliser le figuier de sorte que la croissance s’arrête au milieu de l’été, les fruits mûrissent plus vite et les pousses sont renforcées pour passer l’hiver (une protection est souhaitée à partir de -7 °C). Si la croissance est trop forte, l’élagage des racines peut être une solution. En serre froide aussi, les figuiers donnent des fruits en abondance, mais ils prennent beaucoup d’espace.
Groseilliers à grappes
Astuces :
- Les groseilliers à grappes rouges et blancs sont très fertiles et donnent chaque année une bonne récolte. Vous pouvez planter ces arbustes à baies de deux manières : soit en touffe libre (environ 2 m2/plante), soit sous forme de haie contre un treillis (1 plante/m). Dans ce dernier cas, vous élevez 2 à 3 branches par plante à 3 fils jusqu’à une hauteur de 2 m. Les groseilliers noirs, par ailleurs, ne portent que sur le bois de deux ans. Nous les cultivons donc uniquement en touffe libre.
- En enlevant chaque année 2 à 3 branches plus veilles ou moins bien placées et en les remplaçant par de nouvelles pousses, l’arbuste à baies peut atteindre 15 ans.
- Protégez si possible à temps les arbustes des oiseaux au moyen de filets.
- Tous les arbustes à baies profitent d’une fertilisation riche. Les plantes à forte croissance donnent de grosses baies.
- En hiver, il est utile de raccourcir d’un quart toutes les pousses, afin de combattre le faux mildiou.
Groseilliers à maquereau
Astuces :
- Les groseilles à maquereau sont souvent cultivées sur tige pour le jardin amateur. Ces petites tiges sont greffées sur 1 m de haut sur « Ribes odoratum » et ont besoin d’un solide tuteur jusqu’à la cime. L’avantage de ce mode de culture est que vous pouvez facilement cueillir les baies et que l’arbuste est mieux aéré, les groseilliers à maquereau étant moins sensibles à la maladie.
- Comment procéder pour tailler des groseilliers à maquereau ? En hiver, vous devez éclaircir suffisamment la cime pour pouvoir cueillir jusqu’au milieu de la cime. En outre, vous devez couper de 1/3 ou au moins 10 cm les pointes des pousses touchées par le faux mildiou.
Lutte contre les maladies :
- Le faux mildiou, que nous devons combattre vivement, est un fléau pour la culture classique des groseilliers à maquereau. À l’heure actuelle, de nombreuses recherches sont menées sur de nouvelles variétés résistantes en croisant un clone nord-américain, ce qui redonne un sens à la culture croisée.
- Il est important de vérifier régulièrement si des chenilles sont présentes sur les baies au début du printemps. En quelques jours, les chenilles peuvent en effet dévorer complètement les arbustes. Le mot d’ordre est : agir rapidement.
Framboisiers
Astuces :
- Planter des framboisiers ? Plantez de préférence 4 pousses au mètre en rangs distants de 2 mètres.
- Nous distinguons différentes variétés de framboisiers, à savoir celles d’été et celles d’automne :
- Les framboisiers d’été portent sur les pousses de l’année précédente, attachées sur fils (6 à 8 pousses au mètre). Après la récolte, vous coupez immédiatement au sol les pousses qui ont porté. Si nécessaire, taillez aussi l’excès de jeunes pousses des framboisiers jusqu’au sol.
- Les framboisiers d’automne portent en septembre et en octobre sur les jeunes pousses. Vous taillez ici simplement en février toutes les pousses au ras du sol.
- Les framboisiers remontants sont des framboisiers d’automne qui n’ont pas été taillés jusqu’au ras du sol. De ce fait, ils donnent encore des fruits une deuxième fois. Nous choisissons de tailler malgré tout. Nous veillons ainsi à une bonne récolte en septembre-octobre lorsque la plupart des autres petits fruits ont déjà été cueillis depuis longtemps !
- Les framboisiers sont à l’origine des plantes de sous-bois. Couvrez le sol autour des arbustes d’une bonne couche d’humus, de tourbe ou de paille et évitez tout traitement du sol. Les framboisiers ont des racines superficielles et vous ignorez d’où les nouvelles pousses partiront.
- Vous arrosez régulièrement le framboisier les mois d’été ? Alors, vous avez la garantie d’une bonne récolte. Évitez toutefois l’eau stagnante.
Ronces
Astuces :
- Les ronces à fruits rouges supportent le gel hivernal jusqu’à -15 °C et les variétés à fruits noirs jusqu’à -18 °C. Elles reviennent bel et bien du pied.
- Il est préférable de planter les ronces le long d’un fil solide, avec au minimum 3 fils jusqu’à 1,60 m de haut. La distance entre les plantes est de minimum 3 mètres.
- Pour tailler des ronces facilement, vous devez attacher les pousses d’un et de deux ans le long d’un fil séparé. Les pousses de deux ans portent des fruits et se taillent au ras du pied. Vous pouvez éventuellement laisser les jeunes pousses d’un an le long du sol et ne les attacher qu’après l’hiver. Vous évitez ainsi des dégâts liés au gel au niveau des boutons de fleurs.
- Nettoyez de préférence 1x par an la zone sous le roncier. Les noyaux semés peuvent donner des plantes munies d’épines.
Myrtilliers américains
Astuces :
- La plupart des espèces de myrtilliers sont autofertiles, mais vous pouvez obtenir une récolte nettement supérieure par fécondation croisée. Mieux vaut donc toujours planter plusieurs espèces du myrtillier américain et répandre ainsi aussi la cueillette.
- Le myrtillier américain est une plante des landes qui demande une terre sableuse, riche en humus et aérée avec un pH compris entre 4 et 5. Vous pouvez abaisser le pH dans une certaine mesure en ajoutant de la tourbe. En outre, un emplacement ensoleillé et un pied couvert d’humus sont conseillés.
- Les myrtilles sont énormément prisées par les merles. Il est indispensable de les recouvrir d’un filet.
- Vous pouvez éventuellement envisager la culture dans de grands pots.
Fraisiers
Astuces :
- Mieux vaut planter vos fraisiers en août-septembre à 25 cm de distance sur les rangs distants d’au moins 60 cm. Vous pouvez encore planter plus tard les fraisiers en pot. L’idéal est de replanter les fraisiers tous les 3 ans.
Mûriers
Astuces :
- Le mûrier est un arbuste ou petit arbre à croissance lente qui atteint 5 m de haut.
- Planter votre mûrier ? Optez idéalement pour un emplacement à l’abri du vent et pas trop mouillé.
- Comme jeune plante, le mûrier est sensible au gel, principalement à la racine. Une couche de compost au pied après la plantation n’est pas un luxe superflu.
- Le mûrier peut vivre très longtemps. Nous en trouvons encore de beaux spécimens dans de vieilles abbayes et les parcs de châteaux.
- Étant donné que les branches se cassent facilement, le mûrier convient moins pour les demi-tiges ou les hautes-tiges.
INTÉRESSÉ ?